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Questions fréquemment posées par les clients.
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Précisions sur l’art-thérapie
Vous êtes bloqué et avez le syndrome de la page blanche ?
C’est normal ! Lorsqu’on fait du sport, on sait qu’il faudrait s’échauffer. On ne le fait pas toujours, mais on sait que ça aide. Et bien, pour la créativité, c’est pareil.
Nous avons besoin de nous échauffer !
C’est quoi un échauffement créatif ?
C’est des petits exercices parfois un peu biscornus, qui nous mettent en état créatif sans que nous branchions notre auto-jugement négatif.
Comme ces exercices sont un peu bizarres, selon ce qu’on échauffe, si c’est moche, si ça veut rien dire, on ne trouve pas cela gênant. Et surtout, sans que l’on s’en rende vraiment compte, on est soudain plongé dans un processus créatif et on ne se demande plus si ce qu’on fait est bien ou pas. On crée.
Je ne suis jamais satisfait·e, ça ne donne jamais ce que j’avais prévu…
Souvent, on confond le projet artistique avec l’expression artistique. Un projet artistique se pense à l’avance. Par exemple, si vous faites un emballage cadeau, vous allez choisir le papier, et vous imaginez à l’avance comment devrait être votre emballage.
Tandis que dans une peinture, une poésie, une histoire, un collage, de l’impro, de la danse, l’œuvre apparaît devant nous sans que nous en ayons une idée à l’avance.
Comment n’avoir pas peur de ne pas connaître le résultat à l’avance ?
Comment n’avoir pas peur de ne pas connaître le résultat à l’avance ?
En orientant notre mental sur le respect de contraintes, l’exploration de matériaux, on oublie que nous n’avions pas de concept initial, qu’on se laisse porter et que viennent les surprises.
Créer librement, c’est se laisser surprendre par ce qui émerge. C’est oser traverser cette phase un peu chaotique où clairement, on ne sait pas ce que ça donne, pour que naisse quelque chose qui nous emporte.
Pourquoi j’aime dessiner et pas ma voisine ?
Dans notre quotidien, nous expérimentons les moments de manière différentes, selon ce qu’ont fait. Il y a 6 manières : l’image, les mots, les sons, le mouvement, la scène, et les goûts et odeurs.
Par exemple, lorsqu’on regarde un film, nous sommes à la fois dans le visuel et dans les sons. Quand on écoute de la musique, nous pouvons être plus facilement happé·es par le rythme et la mélodie ou par les paroles. Si on est plus saisis par les sons, on aura plus de mal à écouter les paroles. Et même lorsque des paroles nous plaisent, si la mélodie ne nous convient pas, nous allons moins aimer le morceau.
Nous avons tous une ou deux de ces manières très automatiques. Et également une ou deux qui sont plus difficiles pour nous. Dans ces manières automatiques, nous aurons de la facilité à être créatif.ve. Inversement, ce sera plus difficile dans les autres.
C’est pour ça que nous avons tous déjà entendu ou même dit « je ne sais pas danser », « je ne sais pas dessiner », « je ne sais pas chanter », etc. Ce n’est pas que nous ne sommes pas
créatif·ves, c’est uniquement qu’il s’agit d’une manière qui ne nous est pas automatique.
L’art-thérapie, c’est un vrai métier ?
La réponse ne va pas vous étonner. Oui, être art-thérapeute est un vrai métier.
Il ne suffit pas d’être artiste, ni psychologue pour être art-thérapeute.
Les études d’art-thérapie durent 4 ans au minimum. Le plus haut niveau de diplôme est celui du Diplôme Fédéral, qui demande le diplôme d’art-thérapie ainsi que plusieurs années de pratique.
L’art-thérapie, c’est un vrai champ de recherche ?
Et encore une fois, oui ! Penser l’art-thérapie, et étudier son impact est une branche scientifique en soi, appartenant aux sciences humaines. Les psychologues pensent l’impact des médiations artistiques dans les thérapies. Les artistes, pensent l’impact de l’art sur les personnes. Les art-thérapeutes pensent le processus créatif dans le développement humain et ses impacts sur le rétablissement psychique.
Quand est née l’art-thérapie ?
Les liens entre l’art et la thérapie sont anciens. En tant que profession, l’art-thérapie est née dans les années 40-50 aux USA et Royaume-Uni. C’est dans les années 70 qu’elle se développe en France et en Suisse. En tant que discipline naissante, les art-thérapeutes des différents ont échangé ensemble, confrontés leurs écrits et pensées afin de définir précisément cette méthode.
En Suisse, une association faîtière existe depuis 20 ans. Elle regroupe toutes les associations suisses de thérapie par les arts (arts-visuels, musique, théâtre, danse et écriture). L’Oda-ARTECURA est reconnue par le SEFRI.